Le 22 septembre 2022 heure locale, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a prononcé un discours au siège de l’Asia Society, à New York.
Wang Yi a déclaré qu’aucune coopération ne peut être fondée sur le principe selon lequel « si l’un perd, l’autre gagnera ». La coopération et la situation gagnant-gagnant sont non seulement possibles, elles sont aussi une nécessité. C’est le véritable parcours des relations sino-américaines depuis un demi-siècle, et un objectif commun que les deux parties doivent continuer à poursuivre.
L’étroitesse des liens sociaux et la profondeur de la convergence d’intérêts entre la Chine et les États-Unis sont au premier plan parmi les grandes puissances. Un grand nombre de faits et de données montrent que la volonté des peuples chinois et américain est la coopération, et que le moteur de la coopération sino-américaine est la situation gagnant-gagnant.
Récemment, certaines personnes aux États-Unis ont déclaré que « la coopération et la situation gagnant-gagnant ne sont qu’un slogan politique ». Nous ne pouvons pas être d’accord avec cela. En tant que le plus grand pays en développement et le plus grand pays développé, la Chine et les États-Unis sont hautement complémentaires et disposent d’un vaste champ de coopération dans de nombreux domaines tels que le commerce, l’énergie, la science, la technologie, l’éducation et les sciences humaines. Les deux parties ont des responsabilités importantes vis-à-vis des questions mondiales telles que la lutte contre l’épidémie, la reprise économique, la lutte contre le changement climatique, la lutte contre le terrorisme, la non-prolifération nucléaire et la résolution des points chauds régionaux. Pour les relations sino-américaines, il s’agit d’une vérité irréversible que la coopération est mutuellement bénéfique et la confrontation est mutuellement préjudiciable. La coopération est toujours la meilleure option pour la Chine et les États-Unis.
La Chine ne nie pas l’existence de la concurrence entre la Chine et les États-Unis dans des domaines tels que le commerce et l’économie, et ne craint pas non plus la concurrence. Cependant, la partie chinoise n’est pas d’accord pour que les relations sino-américaines soient simplement qualifiées de concurrence, car cela ne représente en aucun cas la totalité ou le courant dominant des relations sino-américaines. En même temps, la concurrence devrait avoir des limites et être plus équitable. Il est important de respecter les règles universellement reconnues, plutôt que de penser uniquement à saper la capacité de développement des autres pays et à les priver des droits et des intérêts légitimes. Il devrait y avoir une concurrence saine plutôt que vicieuse, et il faut se dépasser plutôt que de se battre jusqu’à la mort.
Wang Yi a souligné que, sur la base de l’égalité et du respect, la Chine est prête à entreprendre davantage de coopérations plus favorables avec la partie américaine. En même temps, la coopération étant une situation gagnant-gagnant, elle est naturellement inséparable des conditions et de l’atmosphère nécessaires. Les États-Unis ne peuvent pas, d’une part, porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Chine et, d’autre part, exiger de la Chine une coopération inconditionnelle.